TOUS UNIS PAR LA NATURE, POUR LA NATURE

La nature a besoin de notre aide de toute urgence.
Les scientifiques ont documenté le déclin des habitats fauniques, l’accélération des changements climatiques et l’effondrement rapide des espèces. Au Canada, la Baleine franche de l’Atlantique Nord et du Pacifique Nord, le Caribou des bois et la Sturnelle des prés figurent parmi plus de 600 espèces en péril.
Ce que nous faisons au Canada a un impact réel sur la planète, car notre pays possède d’importantes ressources en eau douce, des zones humides, des forêts pluviales, des forêts boréales et le plus long littoral du monde.

LA NATURE NOUS UNIT EN TANT QUE PAYS

Le territoire maintenant appelé Canada englobe certains des plus grands environnements
naturels du monde, parmi lesquels des paysages terrestres, marins, des zones humides et des forêts qui contribuent à maintenir la planète Terre en bonne santé.
Les gens qui vivent au Canada ont de nombreuses cultures et qualités régionales distinctes.
Ils ont toutefois une chose en commun : ils font partie de la nature et doivent en prendre soin.
De l’Atlantique au Pacifique, jusqu’au Grand Nord, dans les régions sauvages éloignées et les centres urbains, la nature nous unit.
Imaginez ce que nous pourrions accomplir si les 38 millions de Canadiens s’unissaient autour de l’objectif commun de défendre et de restaurer la nature.

LA NATURE INSPIRANTE DU CANADA COMPREND :

  • 20 % de l’eau douce de la planète
  • 24 % des zones humides de la planète
  • 25 % des forêts pluviales tempérées de la planète
  • 28 % de la forêt boréale restante de la planète
  • Le plus long littoral du monde, avec ses 243 000 kilomètres
  • Au moins 80 000 espèces
  • Et plus de trois milliards d’oiseaux qui nichent dans la forêt boréale chaque année

TOUS POUR LA NATURE, LA NATURE POUR TOUS.

Droit à un environnement sain

La modernisation de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement a introduit une avancée significative

La reconnaissance officielle du droit à un environnement sain au Canada. Cette réforme législative, adoptée le 13 juin 2023, marque une étape cruciale dans l’évolution du cadre juridique environnemental du pays. Elle vise à renforcer la protection de l’environnement et à adapter la législation aux défis écologiques contemporains, tout en affirmant le droit fondamental des Canadiens à vivre dans un environnement sain et durable.
Lors de son adoption en 1999, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE) a été un outil important pour favoriser la protection de la santé des Canadien·nes et de l’environnement. C’est notamment cette loi qui a permis l’interdiction de l’amiante, une substance toxique pouvant causer, par son exposition, le cancer et plusieurs autres maladies.
Après 22 ans, cette loi nécessitait une modernisation afin de suivre les avancées scientifiques concernant les polluants retrouvés au Canada. C’est dans ce contexte qu’a été adopté le projet de loi S-5, Loi modifiant la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999), apportant des modifications connexes à la Loi sur les aliments et drogues et abrogeant la Loi sur la quasi-élimination du sulfonate de perfluorooctane

Reconnaissance du droit à un environnement sain.
L’une des modifications les plus importantes apportées à la LCPE pour les droits des Canadien·nes est la reconnaissance du droit à un environnement sain . Normalement, ce droit, a pour objet de reconnaître à tout individu le droit de bénéficier d’un air pur, d’un climat sûr, d’un accès à de l’eau potable, d’un environnement de vie non-toxique et d’évoluer dans des écosystèmes sains et forts d’une biodiversité en santé..
La portée de ce droit au Canada demeure toutefois à définir. En effet, la Loi prévoit que le cadre de mise en œuvre sera défini dans les deux prochaines années, c’est-à-dire de quelle manière s’exercera ce droit. Ce cadre devra être élaboré en tenant compte, entre autres, des principes de la non-régression, de l’équité intergénérationnelle et des principes de justice environnementale. Ce dernier principe reconnaît notamment l’existence de la distribution inéquitable des ressources et des risques environnementaux, comme les espaces verts ou la pollution. Le cadre précisera également comment sera mis en balance le droit à un environnement sain face à divers facteurs sociaux, économiques, scientifiques et relatifs à la santé, en tenant compte de la nécessité de protéger les communautés plus vulnérables.

Le satyre fauve des Maritimes : un trésor fragile à préserver au Nouveau-Brunswick

« Protégeons sa maison, sauvons sa vie »

Le satyre fauve des Maritimes est un papillon rare et endémique au Canada, vivant exclusivement dans les marais salés près de la baie des Chaleurs, au Nouveau-Brunswick et au Québec. Avec une population estimée entre 56 000 et 66 000 individus, il est en voie de disparition en raison de la perte de son habitat due au développement urbain, au remblayage des marais, à la pollution par les pesticides et les eaux usées, ainsi qu’à l’utilisation de véhicules récréatifs. Pour le protéger, il est essentiel de préserver les marais salés, de sensibiliser les propriétaires fonciers, de réduire la pollution et d’éduquer le public sur l’importance de cette espèce unique et de son écosystème fragile.

Le pluvier siffleur

Au Nouveau-Brunswick, il y à plusieurs animaux qui sont malheureusement présentement en péril. Lors de cette article, nous allons parler du pluvier siffleur, un de ces animaux en péril.

Le pluvier siffleur, également connu sous le nom scientifique de Charadrius melodus, est une espèce d’oiseau qui trouve son habitat dans les régions côtières, y compris au Nouveau-Brunswick. Il est réputé pour sa préférence à nicher et se nourrir sur les plages de sable et de gravier.

Le pluvier siffleur se nourrit principalement de petits crustacés, de vers de mer, de puces de mer et de larves de mouches trouvés dans les vasières et les zones intertidales. Ces ressources alimentaires abondantes et facilement accessibles constituent une partie essentielle du régime alimentaire de cette espèce d’oiseau côtier

Comment peut-on contribuer à sa protection?

  • Éviter les plages où ils nichent, surtout pendant la saison de reproduction. Cela va réduire le risque de perturber les nids et les œufs du pluvier siffleur.
  • Les zones à risque pour le pluvier siffleur sont souvent clairement signalées. Il est donc crucial de respecter ces indications et de suivre les instructions fournies par les autorités locales.

Les ménaces associé au pluvier siffleur sont souvent liées à l’homme, notamment les perturbations causées par les baigneurs, les chiens sans laisse, la gestion inappropriée des plages et la dégradation de l’habitat. C’est alors très important de s’informer avant de marcher sur les plages vide et de respecter les régions protégés.

Aire de répartition

Au Nouveau-Brunswick, le pluvier siffleur choisit de nicher le long des plages qui bordent le détroit de Northumberland. La majorité de ces oiseaux est repérée sur les côtes de la Péninsule acadienne. Par le passé, on a également repéré des nids de pluvier siffleur sur les plages près de la baie de Fundy et de l’île Grand Manan.

Famille au pluvier siffleur, les bécasseaux sont trouver à Dorchester Cape chaque année vers la fin d’été. Les grandes volées de bécasseaux sont spectaculaires car elles changent de direction ensemble pendant le vol, ressemblant ainsi à un banc de poissons aérien. Malgré pas garanti, c’est possible que des pluviers siffleurs se promène sur la même plage avec leurs cousins, les bécasseaux. Cela en vaut la peine de faire un tour pendant sa saison pour prendre un coup d’oeil.

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« Protégeons ensemble la beauté de la nature en préservant la richesse et la diversité de ses habitants. »

Sources:

https://www.opg.com/news-and-media/our-stories/story/piping-plover-population/

https://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/nr-rn/pdf/fr/Publications/Pluviersiffleur.pdf

Un pouce vert, au-delà des plantes: Le marché de MacArthur’s Nurseries

Photo prise sur Facebook

MacArthur’s Nurseries est…

L’un des plus grand centres de jardinage du Canada Atlantique, en opération depuis plus de 50 ans. Le magasin se spécialise dans la vente de plantes, fleurs, et équipement nécessaire pour l’entretien de végétation. Cependant, ce n’est pas tout ce qu’on peut y retrouver. MacArthur’s Nurseries héberge également son propre marché de produits locaux, pour que vos achats soit tout aussi vert que votre pouce.

On y retrouve…

Nourriture

Des aliments de repas comme des pâtes, du pain, de la viande et du fromage, des épices et des sauces pour assaisonner les repas ainsi que des desserts comme des pâtisseries, du chocolat et de la crème glacée, de compagnies locales ou d’entreprises écologiques canadiennes.

Photo prise sur Facebook

Soins personnels

Des savons, de la crème pour la peau et des désodorisants sans plastique, fait local et avec des matériaux durables.

Photo prise sur Facebook

Objets pratiques

Des sacs, ustensiles de cuisine, couvre-bols, serviettes, faits de produits bio et réutilisables, pour répondre à tout vos besoins quotidiens.

Photo prise sur Facebook

Et bien plus!

MacArthur’s Nurseries

232 Chemin McLaughlin

Un peu de tout, pour tous: The Wellness Exchange

Photo prise du site web de l’entreprise

Nourriture

Des options de nourriture végétalienne, sans gluten et respectant les allergies, tous de sources durables. On peut retrouver des produits de Flourish, Chickapea, Stellar Eats et plus.

Photo prise du site web de Flourish

Beauté

Des produits de soins de la peau, de maquillage et de vernis à ongles durables sont également disponibles. On peut retrouver des produits de Pacifica, The Green Beaver Company, Éminence Organic Skin Care et plus.

Photo prise du site web d’Éminence

Soins personnels

Produits rechargeables, vendu en emballages respectant l’environnement. On peut retrouver des produits de Dr. Bronner’s, Upfront Cosmetics, Oneka et plus.

Photo prise du site de Dr. Bronner’s

Et bien plus!

Boutique de Moncton
200 Chemin Ivan Rand

Boutique de Dieppe
550 Chemin Gauvin

Le faucon pèlerin: un espèce a protéger

Description

Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est un oiseau de proie reconnu pour son vol rapide, pouvant atteindre une vitesse de 300 km/h en piqué. On le reconnaît à sa tête et à ses favoris foncés qui donnent l’impression qu’il porte un casque. Préférant les sites élevés pour nicher, le Faucon pèlerin s’installe généralement sur les escarpements rocheux naturels à proximité de milieux ouverts ou de plans d‘eau, mais également dans les milieux urbains, par exemple sur les ponts, tours et gratte-ciels. Le faucon pèlerin est depuis des décennies une espèce en voie de disparition au Nouveau-Brunswick et dans l’ensemble du Canada. Cette situation alarmante nous pousse à rédiger cet article, dans le but d’inciter les gens à entreprendre des actions concrètes pour lutter contre l’extinction imminente de cette majestueuse créature.

Lieu d’habitation

Au Nouveau-Brunswick, le faucon pèlerin construit habituellement son nid sur une falaise. À l’occasion, on peut observer un nid sur une tour à bureaux ou un pont, mais cela se produit surtout dans les grandes villes. Par le passé, des nids de faucon pèlerin ont été vus sur le pont Harbour Bridge de Saint-Jean.

La population de faucons pèlerins a connu une très nette régression dans les années 1960 en raison de l’emploi du DDT et d’autres pesticides. En 1982, un programme de rétablissement du faucon pèlerin dans la baie de Fundy a été lancé et nous pouvons maintenant espérer chaque année la présence d’une demi- douzaine de paires d’oiseaux qui nichent au Nouveau-Brunswick.

Le Falco peregrinus tundrius

Falco peregrinus anatum

Il y a deux sous-espèces du faucon pèlerin présentes au Nouveau-Brunswick comme vous pouvez le constater plus haut. Le Falco peregrinus tundrius, dont les aires de nidification se trouvent aux régions arctiques, est de passage au Nouveau- Brunswick lors de la migration. La sous- espèces Falco peregrinus anatum se reproduit dans la province dans la province : ses aires de nidification se trouvent sur les rives de la baie de Fundy, et à l’emouchure de la rivière Saint-Jean.

Ces deaux sous-espèces passes l’hiver dans le sud et l’est des États-Unis, jusqu’en Amérique du Nord. Il n’a jamais été établi que le faucon pèlerin fréquentait régulièrement le Nouveau-Brunswick et il se peut que la population actuellement observée soit proche d’un niveau historique. À l’échelle du continent, la population de faucons pèlerins a augmenté depuis l’interdiction du DDT et la mise en place de mesures de conservation.

Alimentation

Carnivore, le faucon pèlerin se nourrit d’une grande variété d’oiseaux. Il s’attaque habituellement aux oiseaux de mer, oiseaux de rivage et oiseaux chanteurs, se régalant surtout de canards, de mouettes et de pigeons. Il ne craint pas de s’abattre sur de très grandes proies comme la grue du Canada, ni ne néglige les toutes petites comme le colibri. Le faucon pèlerin tue aussi des chauves-souris et vole les poissons et rongeurs tués par d’autres rapaces. Le faucon pèlerin est un puissant chasseur. L’une de ses techniques consiste à frapper sa proie en plein vol avec ses puissantes serres et à la tuer instantanément.

quelques oiseaux auxquels il pourrait attaquer

cycle de vie et adaptation

 À chaque période d’accouplement, le mâle trouve plusieurs sites sur le haut des falaises et la femelle en choisit un. Le couple creuse une petite cuvette dans les roches, le gravier et la terre pour empêcher les œufs de rouler hors du « nid ». La femelle pond de 2 à 4 œufs. La période d’incubation varie entre 35 et 45 jours.

Le faucon pèlerin est la créature la plus rapide au monde (le guépard est l’animal terrestre le plus rapide). En piqué, il peut atteindre des vitesses dépassant 350 km à l’heure. Cela dit, sa vitesse moyenne est nettement inférieure à ce chiffre.

cause de la menace

La cause de sa quasi-disparition était le DDT, un pesticide que l’on épandait couramment sur ses territoires de nidification et d’hivernage en Amérique du Nord.

Les pesticides – y compris les herbicides, les fongicides et les insecticides – sont faits pour contrôler des organismes spécifiques. Les herbicides contrôlent les mauvaises herbes, les fongicides tuent les champignons indésirables et les insecticides contrôlent les insectes nuisibles. Lorsque ces substances contiennent des produits chimiques qui ne se décomposent pas rapidement, elles finissent par s’accumuler dans la nature. Les pesticides peuvent s’accumuler dans l’eau ou dans les aliments dont se nourrissent les humains ou les autres espèces. Ce n’est qu’après plusieurs années d’utilisation que l’on a compris l’ampleur des effets néfastes d’un pesticide comme le DDT. L’utilisation du DDT n’a pas tué directement le Faucon pèlerin mais il a réduit sa capacité à se reproduire. Parfois, cela empêchait les femelles de pondre leurs oeufs. Parfois, la coquille des oeufs était tellement mince qu’elle se brisait sous le poids de la mère dans le nid (incubation). Le DDT représente toujours un danger pour le Faucon pèlerin, car on l’utilise encore dans certains pays d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud où il hiverne. Le DDT agit sur le Faucon pèlerin qui migre dans les régions où on épand toujours le pesticide. D’autres pesticides d’utilisation courante risquent aussi de nuire aux oiseaux de proie comme le Faucon pèlerin.

Solution

Pour répondre aux problèmes causés par l’utilisation du DDT et d’autres pesticides affectant des espèces comme le faucon pèlerin, plusieurs solutions peuvent être envisagées :

  • Restrictions et réglementations strictes sur l’utilisation des pesticides : Les gouvernements peuvent imposer des réglementations strictes sur l’utilisation des pesticides, interdire l’utilisation de substances nocives telles que le DDT, être limitée ou restreinte. Des réglementations plus strictes pourraient contribuer à réduire l’exposition d’espèces telles que les faucons pèlerins à ces produits chimiques dangereux. En parlant de restriction et réglementations, le gouvernement du Canada et du Nouveau- Brunswick a mis en place qui prone pour la preservation du faucon pèlerin.
  • Encourager des stratégies alternatives de lutte antiparasitaire : Encourager l’adoption de stratégies alternatives de lutte antiparasitaire, telles que la lutte biologique, les pratiques agricoles intégrées, la rotation des cultures et l’utilisation de pesticides naturels non toxiques. Ces alternatives peuvent réduire les risques pour la faune et l’environnement en réduisant l’utilisation de pesticides.
  • Surveillance et évaluation : Renforcer la surveillance environnementale pour garantir une détection précoce des niveaux de pesticides dans l’environnement et une évaluation des impacts sur la faune, y compris sur les faucons pèlerins. Des recherches continues sont nécessaires pour comprendre les effets à long terme des pesticides sur les oiseaux de proie et pour développer des solutions efficaces pour réduire leur impact.
  • Éducation et sensibilisation : Sensibiliser davantage le public, les agriculteurs, les experts agricoles et les décideurs politiques aux risques posés par les pesticides pour la faune, y compris les faucons pèlerins. Meilleure éducation et meilleures pratiques concernant les alternatives aux pesticides

sources:

https://wildlifepark.novascotia.ca/animals/fr/peregrine-falcon.asp

https://www.naturenb.ca/wp-content/uploads/2013/01/EspecesPeril3_14mai0955-58.pdf

https://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/nr-rn/pdf/fr/Publications/falcon-f.pdf

  • TOUS UNIS PAR LA NATURE, POUR LA NATURE

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Réduire le gaspillage, réutiliser les déchets: The Good Eye Thrift Shop

Photo prise de Facebook

Avoir son propre style, tout en respectant l’environnement… Est-ce possible?

Absolument! Et au Good Eye Thrift Shop (@thegoodeyethriftshop), au 363 rue Mountain, c’est la norme. Projet passion en temps de pandémie devenu réalité, le Good Eye est beaucoup plus qu’une friperie: Non seulement y retrouve-t-on des vêtements usagés de qualité de marques reconnues, mais également des produits d’artisans locaux, tous partageant la même mentalité de upcycling et de do it yourself. Certains artistes et articles retrouvés au Good Eye sont:

Vêtements usagés

L’attrait principal du Good Eye, c’est sa sélection de pièces usagées variée. Chaque article vendu en magasin a été choisi par l’équipe du Good Eye, jugeant qu’il répond aux standards de qualité et de durabilité, en évitant les marques de mode éphémère. Pour tout les goûts et toutes les tailles, pas besoin de chercher plus loin!

Photo prise de Facebook

Sacs multi-usage upcycled (@eccentricsoup)

Photo prise d’Instagram

Ces sacs portatifs à la fois uniques et pratiques sont fait à l’aide de sacs de croustilles. Une idée créative pour donner une deuxième vie à ces sacs normalement jetés!

Vêtements crochetés (@people_ofthe_yarn)

Quoi de mieux pour combattre la mode éphémère que de porter des articles fabriqués entièrement à la main? Ces pièces sauront amener une touche personnalisée à votre garde-robe!

Photo prise d’Instagram

Scrunchies et autres accessoires (@honeypot.shop)

Photo prise d’Instagram

Pour tout vos besoins accessoires, consultez l’inventaire varié du Honey Pot Shop. Scrunchies faits à la main de matériaux divers, peignes en matériaux écologiques alternatifs au plastique, porte-clés en fabriques durables…

Et bien plus!

The Good Eye Thrift Shop

363 rue Mountain, Moncton

Produits hygiénique écologiques

Les protections hygiéniques à usage unique, telles que les tampons et les serviettes, sont largement répandues mais ont un impact significatif sur l’environnement. Selon un rapport de Zero Waste France datant de 2020, ces produits représentent 0,2 % des déchets ménagers en Europe, ce qui équivaut à 590 000 tonnes jetées. Ces déchets se retrouvent souvent dans les décharges ou dans la nature, mettant entre 500 et 800 ans à se dégrader. De plus, la production de ces protections est également très polluante. Cette même étude révèle qu’une seule année de menstruations équivaut à une émission de 5,3 kg équivalent CO2 par femme, soit un total de 245 000 tonnes de CO2 à l’échelle européenne.

Voici quelques alternatives respectueuses de l’environnement et du corps :

Les culottes de règles

Les culottes de règles, composées de plusieurs couches de tissus absorbants, sont considérées comme une alternative plus saine. Elles offrent une protection similaire à celle des serviettes hygiéniques, pouvant durer entre 8 et 12 heures en fonction du flux menstruel. De plus, elles sont réutilisables et lavables en machine à 30°C, ce qui les rend plus écologiques et économiques à long terme.

Serviettes et protèges slips lavables

Tout à fait, les serviettes hygiéniques réutilisables fonctionnent de manière similaire aux culottes menstruelles, offrant une alternative écologique et économique aux protections hygiéniques jetables. Elles peuvent être réutilisées plusieurs fois et lavées en machine. Pour changer les serviettes en dehors de chez soi, il est pratique d’avoir une petite pochette imperméable pour ranger les protections usagées avant de pouvoir les rincer et les laver à la maison. Cela permet de maintenir une routine hygiénique tout en réduisant l’impact sur l’environnement.

Il est aussi possible de les coudre soi-même !

Pour se faire, il faut prendre le patron d’un protège slip lavable, disposer un tissu absorbant, un autre imperméable, les assembler et coudre le tout en suivant les traits du patron. Différents vidéos tutos existent pour les fabriquer.

La coupe menstruelle

Les coupes menstruelles, réputées pour leur aspect écologique, sont lavables et réutilisables. Avant la première utilisation et entre chaque cycle, il suffit de les stériliser en les faisant bouillir dans de l’eau pendant quelques minutes, conformément aux recommandations du fabricant. Pendant les menstruations, elles peuvent être portées en toute sécurité pendant 6 à 8 heures avant d’être vidées et rincées pour être réinsérées.

source: Quelles sont les protections hygiéniques écologiques ? (linfodurable.fr)